Alpine F1 sur le point de révéler un choix historique pour son moteur

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Dans les semaines à venir, Alpine F1 devra prendre une décision capitale concernant son partenaire moteur pour la saison 2026 et les suivantes. Bien que plusieurs options soient envisagées, les rumeurs d’un rapprochement avec Mercedes se font de plus en plus persistantes.

Cette décision est loin d’être anodine, car elle marque potentiellement la fin d’une longue collaboration avec Renault, le motoriste historique de l'équipe.

Fin d'une ère : Renault et Alpine se séparent

La rupture entre Renault et Alpine s’annonce imminente. Luca de Meo, PDG du groupe Renault, ainsi que Bruno Famin, ancien directeur de l’équipe F1, ont récemment annoncé leur intention d'abandonner le moteur Renault  à partir de 2026.

Cette décision a provoqué une onde de choc au sein de l'usine de Viry-Châtillon, où les employés ont exprimé leur mécontentement lors du Grand Prix d'Italie. Leur message était clair : il est inconcevable de mettre fin à plusieurs décennies de partenariat technique sans préavis.

Cependant, la décision semble avoir été prise. Pour Alpine, le besoin d’un nouveau moteur adapté aux réglementations à venir est urgent. Plusieurs solutions sont sur la table, et un virage vers une motorisation Mercedes, malgré la résistance interne, devient de plus en plus probable.

Mercedes, une option séduisante mais controversée

Alpine pourrait se tourner vers Mercedes pour ses futurs groupes propulseurs. Ce choix est motivé par la réputation du constructeur allemand, qui a déjà brillamment géré les précédentes transitions techniques, notamment lors de l'introduction des moteurs hybrides en Formule 1 en 2014. De Meo a récemment confirmé que l'option de devenir une équipe cliente de Mercedes était sérieusement envisagée.

Cependant, ce choix ne fait pas l’unanimité au sein du groupe Renault, en particulier à Viry-Châtillon, où les salariés redoutent un abandon pur et simple des moteurs Renault pour la F1.

D’un point de vue financier, l’option Mercedes pourrait permettre à Alpine de réduire significativement ses coûts de production tout en restant compétitive. Mais cette décision comporte aussi des risques, notamment en termes d’image et de marketing pour la marque française.

Une décision imminente aux enjeux multiples

Luca de Meo a indiqué que la décision définitive sera prise pour la fin de ce mois de septembre. Ce choix aura des répercussions importantes, non seulement pour la F1, mais aussi pour l'avenir de l'usine de Viry-Châtillon. Si Alpine opte pour un partenariat avec Mercedes, le site continuera à fonctionner, mais sur d’autres projets innovants en dehors de la F1.

Le futur d'Alpine en Formule 1 repose donc sur cette décision stratégique. La saison 2026 s'annonce déjà cruciale, avec l’espoir pour l’équipe tricolore de pouvoir rivaliser avec les meilleurs et de viser à nouveau les podiums en catégorie reine du sport automobile.

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