Alors que la course en Australie avait été riche en rebondissements grâce à une météo imprévisible, les deux manches suivantes en Chine et au Japon ont cruellement manqué d’action en piste.
À Suzuka, les six premiers ont terminé dans le même ordre que sur la grille, mettant en évidence l’importance stratégique de la position de départ dans l’ère actuelle de la Formule 1.
Un championnat de qualifs
« Les qualifications sont toujours cruciales dans la performance, analyse Vasseur après la course. Plus les écarts sont serrés entre les voitures, plus cela devient vrai, car vous vous retrouvez coincés dans un train de voitures. »
Les effets des règlements a effet de sol instaurés 2022, censés favoriser le spectacle et les dépassements, semblent s’estomper à mesure que les équipes exploitent les limites de ces règles.
« Vous ne vous battez pas seulement contre le pilote devant, mais contre tout un groupe, ce qui annule l'efficacité du DRS, regrette le manager français. Oui, ce sera probablement un championnat des qualifications. »
L'importance de la position en piste
Max Verstappen n’a jamais été inquiété en tête de la course à Suzuka : derrière lui, Lando Norris n’a jamais pu se rapprocher à moins d’une seconde pour activer le DRS.
« C’était à fond du début à la fin, mais nos rythmes étaient trop similaires pour tenter quoi que ce soit, a expliqué Norris. Max n’a pas fait d’erreur, tout s’est décidé aux qualifications. »
Son équipier Oscar Piastri a confirmé : « On s’est approché parfois, mais le positionnement en piste ici est crucial, déplorait l'Australien. Honnêtement, la course s’est jouée samedi. »
Encore du pain sur la planche selon Vasseur
Si Ferrari a connu un week-end moins catastrophique qu’en Chine, où les deux voitures avaient été disqualifiées pour des causes différentes, Vasseur reste lucide. La Scuderia pointe actuellement quatrième du championnat constructeurs derrière McLaren, Red Bull et Mercedes.
« Il faut faire mieux la semaine prochaine, que ce soit dans le potentiel de la voiture ou dans la manière de l’exploiter, a-t-il admis. On progresse par rapport à la semaine dernière, c’est déjà ça. Ce n’est pas un début de saison idéal, c’est certain, mais il reste encore 21 courses. »
Un casse-tête pour Ferrari
En résumé, pour Vasseur comme pour les autres patrons d'écurie, la saison 2025 semble se dessiner comme un championnat des qualifications, où le positionnement sur la grille devient presque plus déterminant que la stratégie en course.
Un véritable casse-tête pour ceux qui n’ont pas encore la voiture pour briller sur un tour.