F1 25 sur ps5 : entre hollywood et simulation, le grand cru 2025 ?

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Chaque année, la sortie d'un nouveau jeu de Formule 1 est attendue comme un Grand Prix. Mais cette saison, F1 25 a une saveur particulière. Codemasters et EA Sports ne se contentent pas de livrer la traditionnelle mise à jour des équipes et circuits : ils tentent un pari audacieux, celui de croiser la simulation officielle de la discipline reine avec… Hollywood. Avec l'arrivée du film F1, porté par Brad Pitt et Damson Idris, l'opus 2025 devient bien plus qu'un simple jeu de course. Trois mois après sa sortie, que reste-t-il de la promesse ? Nous avons pris en main le jeu dans ses versions PS5 et PS5 Pro, manette et volant en mains, pour en tirer un bilan complet. Un jeu entre fiction et réalité : breaking point et l'arrivée du cinéma Depuis 2021, Codemasters a intégré une dimension narrative à sa série avec le mode Breaking Point. Cette année, Breaking Point 3 reprend du service et poursuit les aventures de Callie Mayer et Aiden Jackson. On y retrouve la dramaturgie chère au studio : rivalités internes, tensions avec la presse, objectifs imposés en pleine course. Les séquences jouées alternent avec des cinématiques, donnant au joueur l'impression de vivre une saison de F1 scénarisée. Certes, le mode reste dirigiste et les choix proposés influencent peu la trame, mais il parvient à diversifier les situations et à donner un visage humain à une discipline parfois perçue comme froide. La vraie nouveauté vient toutefois du contenu inspiré du film F1, qui a cartonné cet été dans les salles de cinema. Pour la première fois, le jeu officiel de la FIA s'associe à une superproduction hollywoodienne. Le joueur peut incarner Sonny Hayes (Brad Pitt) et Joshua Pearce (Damson Idris) au sein de l'écurie fictive APXGP. Ces scénarios, courts mais efficaces, s'ouvrent souvent sur des extraits du film avant de plonger dans une séquence de course. L'effet est saisissant : la frontière entre cinéma et jeu vidéo s'efface, offrant une expérience hybride. Carrière et modes inédits : une formule enrichie Au-delà du clin d'œil cinématographique, F1 25 se concentre sur ce qui fait le cœur de la série : le mode Carrière. Avec My Team 2.0, l'expérience prend une nouvelle dimension. Le joueur n'est pas seulement un pilote, mais également le patron de son écurie. Gestion des sponsors, choix de développement technique, sélection du coéquipier… tout repose sur ses épaules. Nouveauté appréciable : il est désormais possible de courir avec les deux pilotes de l'écurie sur un même week-end. Cette approche apporte un réalisme supplémentaire et met en avant la dimension stratégique d'un sport collectif où le second pilote joue un rôle déterminant. Le jeu introduit également un Challenge Career, sorte de saison découpée en défis thématiques avec des classements mondiaux. Plus arcade dans l'esprit, ce mode dynamise l'offre solo et favorise la comparaison entre joueurs. Enfin, innovation surprenante : certains circuits, comme Silverstone ou Zandvoort, peuvent être parcourus en sens inverse. Un ajout presque anecdotique, mais qui renouvelle les sensations et propose un défi technique inattendu. Graphismes : la ps5 pro en pole position Sur le plan visuel, F1 25 marque une progression notable, surtout sur PS5 Pro. Sur la PS5 classique, deux options sont disponibles : un mode Qualité (4K avec ray tracing à 30 FPS, principalement hors course) et un mode Performance (1080p à 60 FPS). Solide, mais sans éclat. La PS5 Pro change la donne. Grâce à la technologie PSSR, le jeu affiche du 4K ray tracing fluide à 60 FPS en mode Qualité, et jusqu'à 120 FPS en mode Performance. Le résultat est bluffant, notamment lors des courses de nuit ou sous la pluie. La sensation de vitesse gagne en intensité, et la lisibilité dans le peloton est nettement améliorée. Autre avancée : l'usage du LiDAR pour modéliser certains circuits (Bahreïn, Melbourne, Suzuka, Imola, Miami). Les détails du tarmac, les dénivelés et même la disposition des infrastructures retranscrivent avec précision l'expérience télévisée. Couplé à un système météo dynamique et réaliste, le rendu global place la barre très haut. Seul bémol : sur PS5 standard, le jeu apparaît en retrait, presque bridé face aux prouesses de la Pro. Une situation qui pourrait frustrer les joueurs n'ayant pas franchi le pas de la nouvelle console. Gameplay : entre accessibilité et exigence Le véritable cœur de F1 25 se trouve bien sûr dans sa physique de conduite, entièrement repensée. L'EA Sports Dynamic Handling restitue avec précision les transferts de masse, la perte d'adhérence ou l'effet d'aspiration dans le sillage d'un concurrent. Les voitures sont plus exigeantes, moins permissives que dans F1 23 ou 24. Un réglage raté, un freinage trop appuyé, et c'est la sortie de piste. Une exigence qui plaira aux puristes, même si les aides paramétrables permettent aux débutants de ne pas décrocher. A la manette : immersion au bout des doigts Les gâchettes adaptatives jouent un rôle crucial. Elles transmettent le blocage des freins, la résistance progressive de l'accélérateur ou les secousses dues aux vibreurs. Ajoutez à cela les vibrations haptiques de la DualSense, et la manette devient un véritable tableau de bord miniature. L'expérience reste cependant limitée en précision : difficile de reproduire la finesse de pilotage requise dans un dernier virage de Monaco. Au volant : l'expérience ultime Pour les passionnés équipés d'un volant Fanatec, par exemple, l'immersion change de dimension. Le retour de force retransmet chaque détail : la lourdeur du volant en courbe rapide, la perte de grip sur piste humide, la brutalité d'un vibreur mal négocié. L'expérience est exceptionnelle. Conclusion : un cru solide, pas une révolution F1 25 est sans conteste l'opus le plus ambitieux de la franchise depuis F1 2020. Codemasters parvient à équilibrer réalisme sportif et expérience narrative, tout en ouvrant une passerelle inédite vers le cinéma. L'intégration du film de Brad Pitt, si elle reste embryonnaire, marque une évolution culturelle majeure pour un jeu de sport. Sur le plan technique, la PS5 Pro et tire largement son épingle du jeu et justifie sa puissance avec un rendu impressionnant. Côté gameplay, l'équilibre est trouvé entre accessibilité et exigence, même si l'expérience ultime reste réservée aux joueurs équipés d'un volant haut de gamme parfaitement compatible. Au final, F1 25 n'est pas une révolution mais une consolidation. Un jeu qui ne change pas les règles, mais qui affine chaque aspect pour livrer une saison plus intense, plus crédible et plus immersive. Une édition qui mérite largement un podium, et qui rappelle que la Formule 1, qu'elle soit sur piste ou sur console, reste avant tout une affaire de passion.

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