Ferrari et Newey : une cour assidue

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Bien qu’il ait été dragué par Ferrari depuis des années (et très récemment à en croire les bruits de couloir), Adrian Newey est toujours resté dans son jardin anglais.

Jamais, jusqu’à présent, il n’a cédé aux chants des sirènes de la Scuderia, qui a plusieurs fois tenté de l’attirer en Italie à grands frais. À trois reprises au moins, selon l’intéressé lui-même :

“Il s’en est fallu de peu en trois occasions, racontait l’ingénieur britannique au micro de Sky il y a quelques années. Au début de ma carrière en IndyCar, quand Ferrari a décidé de construire un châssis pour disputer le championnat américain [en 1986], elle m’a proposé de rejoindre le projet en tant que concepteur en chef. Mais à l’époque, je ne pensais pas que c’était la bonne solution, j’ai donc refusé.”

« Ensuite, plus sérieusement, Jean Todt m’a proposé de devenir directeur technique en 1996. À ce moment-là, on me proposait de rester chez Williams, de rejoindre McLaren ou d’aller chez Ferrari. J’ai longuement réfléchi, mais j’ai décidé de rester en Grande-Bretagne, car j’avais une jeune famille.”

Newey, Ferrari

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Présent à la réunion entre Newey et Todt, Luca di Montezemolo n’en garde pas un bon souvenir ‒ ce qui ne l’empêchera pas de retenter sa chance plus tard :

“L’entrevue ne s’est pas très bien passée, raconte l’Italien. L’idée que son épouse avait de l’Italie nous ramenait plutôt au...See more pictures on f1i.autojournal.fr