Lando Norris, le ressasseur

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LA COURSE EN (PRISE DE) TÊTE

“Je me prends la tête, je réfléchis beaucoup à toutes sortes de scénarios, bons ou mauvais, et je suis hyper critique envers moi-même, confie Lando Norris, le dernier vainqueur de Grand Prix en date. Je parle beaucoup avec mon cerveau ! Ce n’est pas que je sois incapable de me concentrer, mais je passe beaucoup de temps à ruminer et je ne suis pas satisfait tant que je n’ai pas trouvé de réponse à mes interrogations.”

Derrière son sourire farceur et espiègle, Lando Norris cache un cerveau en ébullition permanente. Si cette propension au doute perpétuel est un atout selon le jeune homme de 24 ans, elle n’est pas toujours comprise :

“Ma tendance à l’autocritique peut me desservir. Quand je lis mes propres interviews, j’ai l’air tellement contrarié et malheureux… Mais en réalité, c’est parce que mon esprit turbine à pleins tubes : ‘Pourquoi ai-je fait une erreur ? Que se serait-il passé si j’avais fait ceci ou cela ? Et si j’avais tenté autre chose ?’ J’ai de grandes ambitions, et je sais que je ne vais pas les atteindre en étant complaisant avec moi-même.”

FAIRE TAIRE SES DÉTRACTEURS

Sa spontanéité à partager ses émotions en fait un pilote un peu à part, loin des clichés virilistes du coureur téméraire. Il n’a pas dissimulé son désespoir d’avoir manqué de justesse une probable victoire à Sotchi en 2021, lorsqu’il décida à tort de rester en slicks alors que la piste devenait de plus en...See more pictures on f1i.autojournal.fr

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