Crise chez Red Bull : Sebastian Vettel lance un appel fort à Max Verstappen
04/25/2025 04:14 AM
Après plusieurs années de suprématie écrasante, Red Bull traverse une période plus compliquée en 2025. Si la concurrence s'est clairement rapprochée, Sebastian Vettel, qui a connu lui-même les sommets avec l’écurie autrichienne entre 2010 et 2013, refuse de céder au pessimisme. Pour lui, ce genre de phases fait partie intégrante du cycle de la Formule 1.
"C’est justement dans ces moments que les liens se renforcent, a-t-il expliqué au micro de Sky F1. Après tant d’années passées ensemble, ce genre de difficultés peut aussi rassembler l’équipe. Certaines personnes quittent l’écurie, d’autres arrivent, c’est normal. L’important, c’est de rester soudés et de ne pas douter."
Verstappen, entre maturité et agressivité maîtrisée
Vettel ne tarit pas d’éloges sur Max Verstappen, qu’il estime avoir franchi un cap important dans sa manière d’aborder les courses. Selon lui, le quadruple champion du monde a gagné en intelligence stratégique tout en conservant son instinct naturel d’attaquant.
"Max est incroyablement talentueux, mais ce qui impressionne, c’est à quel point il a mûri, souligne l’Allemand. Il construit ses courses différemment maintenant. Il prend le temps de saisir les bonnes opportunités, il lit la course avec beaucoup plus de recul qu’avant."
Vettel insiste : les progrès du Néerlandais ne se mesurent plus uniquement au chronomètre : "Ce qui change, c’est sa constance, sa capacité à être performant à chaque week-end. Et quand il le faut, il peut redevenir ce pilote agressif qu’on connaît, mais avec plus de maîtrise. C’est ce mélange qui fait de lui le pilote le plus redoutable sur la grille aujourd’hui."
Une année charnière pour Red Bull et son pilote vedette
Pour Sebastian Vettel, la saison F1 2025 actuelle ne marque pas la fin d’un cycle, mais plutôt une phase de transition décisive. Il estime que Red Bull a toujours les armes pour rebondir, à condition que l’esprit d’équipe reste intact et que la pression extérieure ne fissure pas le groupe.
Et Verstappen, en pleine maturité, pourrait bien être la clé de cette résilience collective.
