La technique à Miami : pourquoi la McLaren était-elle si rapide ?

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C’est au volant d’une McLaren profondément modifiée que Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 en 110 Grands Prix. Comme Carlos Sainz en Australie (qui fut aidé par l’abandon de Max Verstappen), le Britannique a bénéficié d’un coup de pouce du destin pour s’imposer.

Mais aussi d’une McLaren à la compétitivité décidément surprenante après une pole position en sprint et un podium en course lors du Grand Prix de Chine. En cinq manches, Woking a accumulé 124 points, 60 de plus que Mercedes, dont elle utilise le moteur.

À Miami, l’écurie britannique a exploité une monoplace profondément révisée sur le plan aérodynamique. Car si elle est honorable, la MCL38 n’est pas parfaite, loin s’en faut. Comme ses devancières (même celles d’avant 2022), la monoplace orange souffre dans les virages lents. Et plus spécialement dans les longs virages négociés à basse vitesse, comme l’expliquait Andrea Stella en début de saison, à Djeddah.

“Dans le premier secteur [de Djeddah], tout le monde perdait du terrain sur nous. Dans les virages rapides et fluides où il suffit de donner juste le premier coup de volant, la voiture réagit très bien.”

“En revanche, lorsque les virages sont longs, comme le dernier tournant [du Jeddah Corniche Circuit], et qu’il faut vraiment tenir la direction pendant longtemps, la voiture se relâche un peu et elle perd beaucoup de temps.”

Autrement dit, la McLaren produit beaucoup d’appui lorsque le niveau de lacet (“yaw” dans le jargon aéro) est faible, c’est-à-dire lorsque la voiture tourne peu autour de l’axe...Lire la suite sur f1i.autojournal.fr

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