Doucement mais sûrement, Ritomo Miyata poursuit son apprentissage en F2

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Il est l'une des nouveautés, qui plus est sympathique, de cette saison 2024 de Formule 2. Il ne fait pas autant de bruit qu'un Andrea Kimi Antonelli (Prema), dont certains le voient déjà en F1. Il n'en reste pas moins un très bon pilote en témoigne son CV. « Il » répond au nom de Ritomo Miyata lorsqu'on le nomme.

Nouveau venu sur le Vieux Continent et rookie dans l'antichambre de la Formule 1 à 24 ans, le natif de Zushi s'apprête à relever un tout nouveau défi. Un passage toujours délicat pour un pilote venu du pays du Soleil Levant, où la façon de faire est différente. Théo Pourchaire, parti en Super Formula cette année, nous en faisait récemment part de ce changement d'ambiance.

Pas de précipitation pour Ritomo Miyata

S'il a débarqué avec le doublé Super Formula-Super GT en poche, le protégé de Toyota a dû le laisser de côté pour cette nouvelle aventure. Il a fallu repartir de zéro avec une approche totalement différente pour s'acclimater à « l'internationalisation » de ce championnat, lui qui a toujours était habitué aux joutes nationales.

« Pour moi, chaque manche est une première pour moi, résumait-il à l'issue de l'Australie ce week-end où il a découvert un troisième circuit de rang après Bahreïn et Djeddah. Je ne suis jamais allé sur ces pistes et je n'ai pas d'expérience avec les pneus Pirelli, au volant de la F2, avec des équipes européennes… Donc tout est nouveau pour moi sur ce point.

Pour le moment, il s'agit de d'apprendre de chaque situation. Je veux bien évidemment obtenir de bons résultats mais pour le moment je me concentre sur l'apprentissage. Pas besoin de se presser, pas-à-pas. »

© Xavi Bonilla / DPPI

La patience est donc le mot d'ordre pour Ritomo Miyata au moment de débriefer ses trois premières sorties en F2 de l’année. Sur la piste, cela se ressent. Chaque week-end, le Japonais progresse. Parfois un peu plus en difficulté en qualifications, il parvient à équilibrer la donne en course où son rythme l’aide pour remonter dans la hiérarchie. À Melbourne par exemple, il n'a pas pu faire mieux que 12e sur les deux grilles mais s'est rattrapé avec deux 5e places.

Un résultat qui s'explique également par le soutien de Rodin. Derrière lui, le Nippon peut s'appuyer sur l'expérience de son écurie (ex-Carlin) pour peaufiner son acclimatation à la F2 et qui n’a pas l’intention de lui mettre la pression. « Je veux énormément remercier l'équipe, reconnaissait-il aux Antipodes. Elle travaille très dur pour moi lors de chaque manche. Nous avons commencé 12e des deux courses le week-end dernier et nous sommes parvenus à remonter dans le Top 5 avec des points à la clé. » Voilà peut-être la recette pour réussir sa transition du Soleil Levant au Vieux Continent : une excellente complémentarité entre les deux camps pour progresser ensemble. L’union fait souvent la force.

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