MotoGP Japon J3, Maverick Viñales (Aprilia/7) : « nous ne devons pas oublier que notre processus de croissance est toujours en évolution »

Ce Grand Prix du Japon n’a définitivement pas été bon pour une usine Aprilia qui a apparemment mal supporté le voyage au-delà des océans. Il y a eu trop d’imperfection, le point d’orgue d’une série de bévues ayant été le problème électronique d’Aleix Espargaró sur la grille de départ, dont seule l’équipe est responsable. Du côté de Maverick Viñales, ce n’était guère plus réjouissant. Le Top Gun a été confronté à d’inattendus soucis d’adhérence à l’arrière, qui amènent l’équipe à analyser pour comprendre ce qui n’a pas marché en termes de réglage.     

Aleix Espargaró a connu la désillusion dès le tour de chauffe du Grand Prix du Japon, qui lui a fait comprendre qu’une cartographie « Eco » pour utiliser le moins de carburant possible dans certaines circonstances, avait été activée. Une configuration ne permettant pas au moteur de dépasser 4 000 tr/min en maintenant la vitesse maximale à 100-120 km/h. De son côté, son équipier Maverick Viñales a vécu 24 tours de déception. Il pensait jouer la victoire mais au lieu de ça, il a eu le plus grand mal à finir à une septième place que convoitait un Fabio Quartararo guère mieux loti que lui avec sa Yamaha.

Ce dimanche au Motegi a donc été compliqué pour Aprilia. Un parcours du combattant ainsi expliqué par Maverick Viñales : « une course difficile, j’ai souffert d’un manque de grip arrière dès le premier tour. J’ai eu beaucoup de mal à arrêter la moto et ça a été un combat, pour une septième place qui n’est pas un résultat à jeter, mais je suis convaincu que le potentiel était plus élevé ».

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